Tous les matins, quand j'ouvre ma fenêtre, j'ai la chance de voir tout Paris, du haut de ma petite butte fontenaysienne. Tout d'abord le château de Vincennes, la Tour Montparnasse, les Invalides et un peu plus loin...la grande dame de fer, que je peux voir de pied en cap.
La grande classe quoi.
Surtout quand elle clignote. C'est le succès garanti quand j'ai des invités à dîner à la maison.
Il faut juste être réactif car développement durable oblige, la Tour Eiffel ne clignote que 5 minutes. Il faut lâcher ses couverts prestement et se précipiter vers la fenêtre sans emporter la nappe avec soi (ce qui n'est pas chose aisée dans mon petit salon). Ensuite c'est parti pour quelques minutes d'enchantement, juste de quoi faire oublier la galère hebdomadaire dans le RER.
Alors quand j'ai vu que Kanako, l'illustratrice de My Little Paris, vendait des reproductions, j'ai tout de suite craqué pour ses toits de Paris. Et depuis ce week-end, le chef d'oeuvre de Gustave trône aussi dans mon entrée.
31 mars 2010
21 mars 2010
Crazy popotte
Un vieux restaurant délabré au bord d'une nationale, un couple improbable, un chef cuisinier inquiétant... Fatih Akin remet le couvert avec Soul Kitchen, une comédie complètement déjantée, qui se savoure comme un bon petit plat.
En accompagnement, une BO du meilleur cru avec Kool & The Gang, Louis Amstrong, Quincy Jones, Dyke & The Blazers...
Pour le reste du festin, je n'en dis pas plus, si ce n'est que je parie que vous vous en reserviriez bien à la fin !
14 mars 2010
Goûter vintage
Aussi loin que je me souvienne, ma maman a toujours fait de la brioche pour les petits déjeuners du week-end.
Une poignée de farine jetée sur la table et la brioche prenait forme en quelques minutes.
Toujours de tailles hallucinantes et revêtues d'un léger manteau de sucre glace (sur lequel je ne manquais pas de laisser volontairement une trace de doigt), elles sont pour moi ce que les madeleines étaient pour Marcel...
Ce week-end, j'ai décidé de me lancer à mon tour et pourquoi pas, de prendre la suite de maman-papesse-de-la-brioche. Et en ce mois de mars, où les suppléments régime commencent sérieusement à envahir les kiosques, j'ai commencé par une recette magique... sans beurre !
Et le résultat est vraiment bluffant, tellement d'ailleurs, étant donné ce qu'il en reste, que je ne suis plus sûre qu'elle mérite son titre de brioche maillot de bain...
Brioche aux petits suisses ou "brioche maillot de bain"
420 gr de farine
2 oeufs + 1 jaune pour badigeonner
150 ml de lait
2 petits suisses
1 sachet de levure de boulanger ou 1/2 paquet de levure de bière
3 cuillères à soupe de sucre
1 cuillère à café de sel
Selon l'envie : des pépites de chocolat, des raisins secs
Une heure avant le début de la préparation, sortir du frigo les petits suisses, le lait et les oeufs afin qu'ils soient à température ambiante.
Mélanger la farine, le sucre et le sel.
Faire tiédir le lait quelques secondes au micro onde et y mélanger la levure, pour la dissoudre.
Mélanger le lait+la levure, les petits suisses et les jaunes d'oeufs.
Faire un puits dans la farine et verser ce mélange.
Bien mélanger le tout et rajouter un peu de lait au besoin pour obtenir une pâte à brioche élastique.
Mettre la pâte dans un grand bol, recouvrir d'un torchon et déposer le bol dans un endroit à l'abri des courants d'air (près d'un radiateur c'est pas mal).
Une fois que la pâte a doublé de volume, la rabattre et la mettre dans un moule beurré et fariné.
Laisser lever une nouvelle fois.
Badigeonner la broche de jaune d'oeuf.
Cuisson au four : de 25 à 30 minutes à 180°C.
7 mars 2010
Tricot in the city
Depuis quelques années déjà, les aiguilles à tricoter que nous avions dédaigneusement rangées, trépignent sérieusement dans nos placards.
Le loisir que l'on attribuait hier à nos grands-mères est devenu aujourd'hui terriblement fashion et même porteur de message, comme celui du "yarnbombing".
A l'image des tagueurs, des tricoteuses et des tricoteurs du monde entier se donnent rendez-vous pour donner de la couleur à la rue. Munis de bouts de laine et d'aiguilles, ces passionnés emmaillotent des bancs publics, des réverbères, et même des bus. Le blog de Knitta Please , le plus connu des gangs de tricoteuses, est truffé d'exemples de réalisations plus drôles et poétiques les unes que les autres.
Un peu de douceur dans la rue, je vote pour !
A quand un rer tout de laine vêtu ?
Libellés :
street art,
tricot,
yarnbombing
Inscription à :
Articles (Atom)