Le lapin en chocolat

Lorsque j'étais petite, ce ne sont pas les cloches que j'attendais à Pâques, mais le lapin. En Alsace et en Lorraine, c'est lui qui fait la distribution. A la course aux oeufs, poules et autres lapins en chocolat, j'étais bien évidemment toujours la dernière. C'est peut être pour cela que j'avais envie de les fabriquer moi-même. Et cette année, j'ai décidé de passer à l'action avec mes moules tout neufs, mon thermomètre à chocolat et ma poche à douille. Une heure plus tard et une cuisine complètement repeinte en marron, j'ai pu croquer mes premiers chocolats. Alors je commence par quoi, les oreilles ou bien les pattes ?
Pour la recette des sujets en chocolat, c'est par ici, et pour trouver des moules, c'est par là !

Pomponette

J'ai toujours trouvé que la banlieue Est de Paris avait un petit côté désuet. Sitôt passé Vincennes, les stations de RER revêtent des noms pleins de promesses de guinguette, de pique-nique au bord de l'eau, de dimanche après-midi sans fin. Fontenay-sous-Bois, Nogent-sur-Marne, Joinville-le-Pont... Toute une géographie en 3 stations.
Pour moi le voyage s'arrête à Fontenay-sous-Bois et dès la sortie du RER, impossible d'oublier que l'on a laissé Paris derrière soi. Plein de petits indices sont là pour le rappeler : un manège pour enfants qui fait pouet quand le ballon est attrapé, un producteur qui vend des asperges ou des fraises à même le coffre de sa voiture et bien sûr l'éternel camion à pizza...
Samedi soir, en rentrant à la maison avec un nouveau petit vase sous le bras, j'espérais que la fleuriste serait également à la sortie du RER, avec ses seaux en plastique remplis de bouquets.
Par chance, elle était là et j'ai pu lui acheter ce joli petit bouquet de fleurs. Et lorsqu'elle m'a dit qu'il s'agissait de pomponettes, je me suis dit que décidément, je ne pouvais pas trouver de fleurs plus adaptées à mon petit coin de banlieue !

Vase house doctor, chez Loulou addict