15 novembre 2010

Pain d'épices et petits pots











Il y a des endroits comme cela où l'on peut retourner des centaines de fois sans jamais qu'ils perdent un seul instant de leur magie. Des endroits où l'on se rend comme si on rentrait à la maison, où l'on retrouve ses repères, où l'on respire des odeurs rassurantes. Des "chez moi" j'en ai plusieurs et l'Alsace en fait partie.
Tous les ans, j'ai besoin de retrouver les kouglofs ventrus, les ruelles tortueuses et colorées, les étendues de vigne disciplinées, les pyramides de pain d'épices et de nonettes et les cigognes sur les toits.
En quelques années j'ai découvert des petites merveilles d'endroits, dont voici les premières adresses :
On pourrait presque croquer la maison.... : Lips et Fortwenger (Gertviller) pour les pains d'épices, les nonettes et les milliers de petits gâteaux. Mais aussi tout plein de petites décorations de Noël. Prévoir un semi-remorque.
Faire connaissance avec la Gravenstein, la Reinette Dorée ou la Maïapfel : dégustation et achat de pommes Aux Trois Amandiers, 12 rue de Bennwihr, 68240 Sigolsheim.
Voir Riquewihr autrement : demander à déjeuner à l'étage de la Maison Dissler , dans un salon du début 17ème.
Rien que pour voir la taille du panneau à l'entrée du village, mais aussi pour goûter les confitures de Christine Ferber et surtout se blottir sur un banc du caveau Morakopf, 7 rue des 3 épis, Niedermorschwihr. Commander un verre de vendanges tardives, un bibeleskaas ...et ne plus vouloir partir.
Rapporter un peu des couleurs de l'Alsace en passant par Soufflenheim et craquer pour quelque chose de complètement inutile, ou pas : artisan potier Michel Streissel

27 octobre 2010

Passer l'hiver


Depuis quelques jours, tous mes amis de l'automne sont de retour : les feuilles jaunes et craquantes, le potiron dans ma cocotte, le grand bol de thé aux épices le soir et... le bouton du chauffage bien déterminé à rester en position "soleil".
Il faut bien se faire une raison, voilà déjà 3 mois que j'ai abandonné mes cigales-réveil matin , les siestes rituelles de l'après-midi et les descentes paresseuses jusqu'à la plage.
Mais d'autres petits bonheurs se profilent à l'horizon...l'hiver et les milliers d'idées de bricolage qui vont de pair avec l'envie irrésistible de rester chez soi et de ne faire qu'un avec la couette, en écoutant ça.
Voilà ce qui explique pourquoi ce midi je suis revenue de mon shopping avec des serviettes en papier pour Noël (l'oiseau et les champignons m'ont définitivement convaincue), des rubans pour faire de jolis cadeaux et des boutons en forme de petites mitaines. Et plein plein plein de belles choses de la marque Toga
...c'est bientôt Noël, non ?

15 septembre 2010

De retour du marché



Tous les samedis matin, je promène mon panier au marché couvert de Nogent-sur-Marne. Quelques mètres seulement séparent mes contrées fontenaysiennes des petites rues résidentielles et désuètes de Nogent, mais surtout de son superbe marché. Mon petit panier se balançant joyeusement au bout de ma main, je commence alors mon parcours.
Après avoir vaillamment résisté aux effluves du pain tout juste sorti du four de ma boulangerie favorite, je traverse pour aller acheter mon Elle. L'épaisseur de ce dernier me donne tout de suite une indication sur la pénibilité de mon trajet du retour. Le numéro de la semaine dernière (plus de 700 gr de mode, tout de même), m'a fait renoncer à l'achat compulsif d'un melon ; le panier était déjà largement plein.

Pour finir, je me perds dans les nombreuses allées du marché et je fais régulièrement quelques belles trouvailles, comme cette aubergine tout droit sortie d'un compte de fée ou encore ces tomates qu'on n'ose à peine croquer, tellement elles sont jolies.
Il y a encore quelques temps, je n'aurais pas forcément su quoi faire avec toutes ces petites choses. Mais depuis que je connais le blog de Pascale Weeks et le livre Frais+sain de Michele Cranston, j'assume complètement ces excentricités potagères.
La première est une cuisinière passionnée et pleine d'idées originales et la deuxième, créatrice de recettes et styliste culinaire (elle a notamment travaillé pour le New York Times)
. En résumé, mes deux bons prétextes du moment pour craquer au marché !




9 septembre 2010

Bonne nuit Paris


La journée se termine et je rentre à la maison. Et là se déroule le plus beau moment de ma journée. Juste eu le temps de m'emparer de mon appareil photo. Have sweet dreams Paris ...

21 août 2010

La maison des petits détails



Cet été je suis retournée dans un des lieux magiques de mon enfance. Une maison que l'on n'oublie jamais, que l'on imagine immense alors que l'on est tout petit. Cela faisait quelques années que je n'y étais pas allée et je l'ai retrouvée avec toutes ses petites particularités, qui me rassurent et m'émerveillent à la fois :
Pousser le robinet pour ne pas qu'il goutte.
S'asseoir sur le rebord des fenêtres pour pouvoir fermer les volets.
Se faire toute petite dans la baignoire pour ne pas mettre de l'eau partout.
Tirer sur une ficelle avec pompon pour allumer et éteindre la lumière.
Mourir de chaud sous un édredon en duvet très, très épais.
Se faire réveiller dès 6 heures par les cloches de l'église.
Sauter la dernière marche pas très stable des escaliers en pierre du jardin.
Entendre tinter joyeusement la sonnette dès que la porte d'entrée s'ouvre.


Je ne suis pas restée assez longtemps pour prendre plus de photos, mais voici déjà un bon début de visite dans ma "maison aux petits détails"...
La prochaine fois, je monte au grenier.

8 août 2010

So bristish !


J'ai toujours aimé les desserts anglais. Je les trouve en fait complètement irrésistibles, notamment pour la petite note de douceur ou de contraste qui les caractérisent :
Un nuage de lait dans un thé noir légèrement amer, un petit pot de crème et de confiture de fraise pour accompagner les scones, une meringue craquante qui dissimule un trifle onctueux, un lemond curd acide
sur les toasts du petit déjeuner.
Que dire alors du crumble ? Les fruits fondants et acidulés s'encanaillent avec le sablé et finissent par s'enrober de douceur dans la crème fouettée... Damned !

Crumble pomme groseille


5 pommes golden
400gr de groseilles
Le jus d'1/2 citron
250gr de cassonade + 1 sachet de sucre vanille
200 gr de farine
120gr de beurre demi-sel
mou

Peler et couper les pommes en petits morceaux et les faire fondre dans une casserole à feu doux avec un peu d'eau, le sucre vanillé et le jus d'1/2 citron.
Egoutter les pommes et les placer au fond d'un moule à gratin. Ajouter les groseilles.
Mélanger la farine, la cassonade et le beurre. Emietter du bout des doigts pour obtenir une pâte sableuse.
Saupoudrer les fruits de la pâte à crumble.
Puis cuire le crumble à 180°C pendant au moins 30 minutes.
Servir tiède et soyons fous, avec une grosse cuillère de crème fouettée !

28 juin 2010

Quelque chose qu'on ne savait plus que l'on savait

Depuis quelques jours, mon trajet en RER passe plus vite grâce à Ma grand mère avait les mêmes, les dessous affriolants des petites phrases, de Philippe Delerm.
Et ce soir, alors que je rentrais à la maison et que la pluie commençait à tomber en grosses gouttes un peu pataudes, une phrase de ce livre m'est apparue comme une évidence : "quelque chose qu'on ne savait plus que l'on savait".
C'est un peu alambiqué, mais cela résume parfaitement la sensation que l'on a de retrouver tous les petits bonheurs d'une saison. Tous ceux que l'on avait quittés avec regret et que l'on se surprend d'avoir oubliés quand on les retrouve.

C'est exactement ce que je me suis dit ce soir en voyant les gouttes transformer en quelques minutes ma robe unie en une robe à pois de pluie, et en souriant à l'idée que non, définitivement, je n'ouvrirai pas mon parapluie. Pas cette fois, pas après cet hiver si long, pas après cette journée aussi chaude.
Voici ce petit moment d'orage et de pluie, instant furtif de fraîcheur, volé à ce début d'été.

L'orage gronde sur la colline de Fontenay


Et la pluie tombe à grosses gouttes...

26 mai 2010

Back to Manhattan


Prendre une photo de taxi parce qu'il en faut bien une.
S'acheter un énorme cookie et courir jusqu'à Central Park, pour le manger encore chaud.
Puis repartir, les doigts pleins de chocolat.
Rêver d'avoir une maison à Greenwitch.
Se surprendre à fredonner "New York, New York".
Se tromper de ligne de métro parce que sinon cela ne serait pas drôle.
Croire rêver en voyant la statue de la liberté.
Enfin toucher le ciel, caresser les nuages, en haut de l'Empire State Building.
Ranger soigneusement les tickets de la comédie musicale vue sur Broadway, pour les mettre dans l'album.
Rêvasser devant une plaque d'égout qui fume, comme dans les films.
Ne pas se lasser de dire "Oh, un écureuil !".
Avoir le tournis à force de regarder vers le ciel, et aimer ça.
S'acheter des bagels et les tartiner de cream cheese.
Traverser le pont, se perdre à Brooklyn, puis revenir.
Regarder une dernière fois par le hublot et avoir la certitude qu'on reviendra un jour.
I'll go back to Manhattan.

3 mai 2010

In the mood for happyness


Aujourd'hui j'ai retrouvé avec résignation le confort laineux de mon écharpe à qui je croyais avoir définitivement dit adieu la semaine dernière.
Mes bottes sont ressorties de leur boîte, mon parapluie s'est de nouveau perlé de petites gouttes de pluie et j'ai du réveiller mes radiateurs dans leur récente hibernation.
J'ai décidé que rien n'entamerait ma bonne humeur du moment, alors je me suis mise à rechercher la petite musique qui me trottait dans la tête depuis la semaine dernière, et j'ai enfin trouvé. Il s'agit de la chanteuse Sara Schiralli et de la chanson "Roll the Dice" (fais rouler les dés...). Cela se confirme, c'est un vrai coup de coeur et c'est pile la chanson qui correspond à mon humeur du moment...

28 avril 2010

Elles sont arrivées

Tous les ans, je les attends avec impatience. A partir du mois d'avril, je peux commencer à guetter le ciel. Et à chaque fois c'est la même chose, c'est lorsque je n'y fais plus vraiment attention que je m'aperçois qu'elles sont là.
J'ai toujours l'impression d'être la seule à le remarquer. Comme s'il s'agissait de retrouvailles implicites.
Et samedi dernier je les ai entendues, avant de les voir. Etaient-elles là depuis longtemps ? Dans tous les cas, elles sont arrivées à bon port, et j'espère pour un bon moment.
Les hirondelles sont arrivées.

14 avril 2010

Magique petite racine


Généralement on marche dessus ou on passe devant sans le voir. Enfant, on soufflait dessus avec malice, quelques années plus tard il devient le pire ennemi de notre jardin, et fait le régal des tondeuses.
Mon petit appartement n'ayant pas été livré avec l'option coin de verdure, je croise rarement de pissenlit sur mon chemin (ou alors je ne les vois plus ?). Jusqu'au jour où il est arrivé dans ma cuisine, en provenance directe de la forêt ardéchoise. Mais qu'allais-je donc faire de toute cette verdure ?
Et là LA recette m'a été livrée : des pissenlits (coupés finement) + une vinaigrette + un soupçon de crème fraîche + des oeufs durs émiettés + des lardons grillés
Au fur et à mesure que je préparais ma salade, une foule de souvenirs sont revenus. Comment avais-je pu oublier cette salade de pissenlits ? Une vieille recette du village lorrain maternel.
En quelques instants, la petite racine a retrouvé toute sa noblesse. Et si jamais un jour j'ai la chance d'avoir un jardin, je ferais demi-tour avec ma tondeuse, promis.

31 mars 2010

Paris-banlieue

Tous les matins, quand j'ouvre ma fenêtre, j'ai la chance de voir tout Paris, du haut de ma petite butte fontenaysienne. Tout d'abord le château de Vincennes, la Tour Montparnasse, les Invalides et un peu plus loin...la grande dame de fer, que je peux voir de pied en cap.
La grande classe quoi.
Surtout quand elle clignote. C'est le succès garanti quand j'ai des invités à dîner à la maison.
Il faut juste être réactif car développement durable oblige, la Tour Eiffel ne clignote que 5 minutes. Il faut lâcher ses couverts prestement et se précipiter vers la fenêtre sans emporter la nappe avec soi (ce qui n'est pas chose aisée dans mon petit salon). Ensuite c'est parti pour quelques minutes d'enchantement, juste de quoi faire oublier la galère hebdomadaire dans le RER.
Alors quand j'ai vu que Kanako, l'illustratrice de My Little Paris, vendait des reproductions, j'ai tout de suite craqué pour ses toits de Paris. Et depuis ce week-end, le chef d'oeuvre de Gustave trône aussi dans mon entrée.

21 mars 2010

Crazy popotte


Un vieux restaurant délabré au bord d'une nationale, un couple improbable, un chef cuisinier inquiétant... Fatih Akin remet le couvert avec Soul Kitchen, une comédie complètement déjantée, qui se savoure comme un bon petit plat.
En accompagnement, une BO du meilleur cru avec Kool & The Gang, Louis Amstrong, Quincy Jones, Dyke & The Blazers...
Pour le reste du festin, je n'en dis pas plus, si ce n'est que je parie que vous vous en reserviriez bien à la fin !

14 mars 2010

Goûter vintage


Aussi loin que je me souvienne, ma maman a toujours fait de la brioche pour les petits déjeuners du week-end.
Une poignée de farine jetée sur la table et la brioche prenait forme en quelques minutes.
Toujours de tailles hallucinantes et revêtues d'un léger manteau de sucre glace (sur lequel je ne manquais pas de laisser volontairement une trace de doigt), elles sont pour moi ce que les madeleines étaient pour Marcel...

Ce week-end, j'ai décidé de me lancer à mon tour et pourquoi pas, de prendre la suite de maman-papesse-de-la-brioche. Et en ce mois de mars, où les suppléments régime commencent sérieusement à envahir les kiosques, j'ai commencé par une recette magique... sans beurre !
Et le résultat est vraiment bluffant, tellement d'ailleurs, étant donné ce qu'il en reste, que je ne suis plus sûre qu'elle mérite son titre de brioche maillot de bain...

Brioche aux petits suisses ou "brioche maillot de bain"
420 gr de farine
2 oeufs + 1 jaune pour badigeonner
150 ml de lait
2 petits suisses
1 sachet de levure de boulanger ou 1/2 paquet de levure de bière
3 cuillères à soupe de sucre
1 cuillère à café de sel
Selon l'envie : des pépites de chocolat, des raisins secs

Une heure avant le début de la préparation, sortir du frigo les petits suisses, le lait et les oeufs afin qu'ils soient à température ambiante.
Mélanger la farine, le sucre et le sel.
Faire tiédir le lait quelques secondes au micro onde et y mélanger la levure, pour la dissoudre.
Mélanger le lait+la levure, les petits suisses et les jaunes d'oeufs.
Faire un puits dans la farine et verser ce mélange.
Bien mélanger le tout et rajouter un peu de lait au besoin pour obtenir une pâte à brioche élastique.
Mettre la pâte dans un grand bol, recouvrir d'un torchon et déposer le bol dans un endroit à l'abri des courants d'air (près d'un radiateur c'est pas mal).
Une fois que la pâte a doublé de volume, la rabattre et la mettre dans un moule beurré et fariné.
Laisser lever une nouvelle fois.
Badigeonner la broche de jaune d'oeuf.
Cuisson au four : de 25 à 30 minutes à 180°C.

7 mars 2010

Tricot in the city



Depuis quelques années déjà, les aiguilles à tricoter que nous avions dédaigneusement rangées, trépignent sérieusement dans nos placards.

Le loisir que l'on attribuait hier à nos grands-mères est devenu aujourd'hui terriblement fashion et même porteur de message, comme celui du "yarnbombing".
A l'image des tagueurs, des tricoteuses et des tricoteurs du monde entier se donnent rendez-vous pour donner de la couleur à la rue. Munis de bouts de laine et d'aiguilles, ces passionnés emmaillotent des bancs publics, des réverbères, et même des bus. Le blog de Knitta Please , le plus connu des gangs de tricoteuses, est truffé d'exemples de réalisations plus drôles et poétiques les unes que les autres.

Un peu de douceur dans la rue, je vote pour !
A quand un rer tout de laine vêtu ?

28 février 2010

Petite philosophie du dimanche


Si on réfléchit bien, il y a plein de petites choses qui sont de vrais raccourcis vers le bonheur. Comme un bon livre.

Voici des extraits de deux livres qui font partie de mes coups de coeur de ces derniers mois.
Ils parlent d'instants éphémères, de bonheur tout simplement.

"Ce qui est beau, c'est ce que l'on saisit alors que ça passe. C'est la configuration éphémère des choses au moment où on en voit en même temps la beauté et la mort.
Est-ce que cela veut dire que c'est comme cela qu'il faut mener sa vie ? Toujours en équilibre entre ma beauté et la mort, le mouvement et sa disparition ?
C'est peut être ça, être vivant : traquer des instants qui meurent."
Muriel Barbery, L'Elégance du hérisson

"Je ris aussi je crois, je suis heureuse, là, tout de suite, dans l'engourdissement du sommeil, et si c'était ça le bonheur, pas même un rêve, pas même une promesse, juste l'instant."

Delphine de Vigan, No et Moi

14 février 2010

The framboise addiction


Cet hiver n'a définitivement pas l'air de vouloir se terminer ! Aujourd'hui encore, des petits paquets de neige faisaient de la résistance dans les coins reculés des jardins...
Le printemps approche, c'est sûr, car depuis quelques temps j'ai la fâcheuse tendance à ne faire QUE des muffins à la framboise. La framboise et ses longues après-midi de cueillette, dans le jardin de mon grand-père ; celles grosses comme le pouce, englouties avant même d'avoir atteint le panier ; les petites graines qui crissent sous la dent ; et le pot de gelée, religieusement posé sur la table du petit déjeuner du dimanche.

Pour un été avant l'heure :

Les muffins à la framboise
250 gr de farine, 3 cc rase de levure chimique, 100 gr de sucre en poudre, 3 pincées de sel, 25 cl de lait entier, 1 oeuf, 75 gr de beurre fondu, 120 gr de framboises

Dans un saladier, versez la farine, la levure, le sucre et la pincée de sel. Dans un bol, mélangez le lait, l'oeuf et le beurre fondu. Ajoutez ce mélange liquide au mélange sec, juste assez pour incorporer la farine (c'est le secret pour faire des muffins meolleux). Ajoutez les framboises et mélangez très légèrement. Versez dans les moules à muffins (les miens étaient en forme d'étoile) et enfournez pendant 25 minutes. Laissez refroidir, démoulez et laissez à nouveau refroidir sur une grille.

7 février 2010

L'élégance du pingouin



Des pingouins sur les trottoirs de Paris, on aurait presque pu en voir cet hiver, avec toute la neige qui est tombée !
C'est une petite bête que je trouve assez touchante, en fait. Son dandinement sur la banquise, l'élégance de son costume noir et blanc et bien sûr sa maladresse.
Manchot : adjectif masculin singulier ; qui est privé d'une main ou d'un bras ; maladroit.
Pauvre pingouin...
C'est pour toutes ces raisons que j'ai décidé de l'inviter à ma table. En quelques coups de ciseaux, est né Mister Pingouin porte-serviette ! L'idée peut paraître ridicule, mais toujours est-il que ce jour là, après le dîner, personne n'est reparti sans son pingouin sous le bras...

Pour créer son pingouin de table, il faut :
-du papier noir un peu épais, pour le costume
-du papier blanc
-du papier cartonné rouge, pour lui confectionner une écharpe douillette
-du papier ou de la mousse orange
-un feutre noir
-éventuellement des autocollants pour le décorer

31 janvier 2010

Là où le temps s'est arrêté








Une petite ruelle du Bas Montreuil. Un portail que l'on ose à peine franchir, faute d'enseigne.
De grands entrepôts remplis du sol au plafond, des meubles, des chaises, beaucoup d'objets.
Une armoire lorraine toise un siège en skaï, des malles essoufflées rêvent d'horizons lointains, des piles d'assiettes attendent de futurs déjeuners dominicaux...
Le temps n'existe plus, et l'on se surprend à espérer la découverte d'une petite merveille, là, au détour d'une allée étroite.
Certains endroits ne se décrivent pas, ils se vivent tout simplement. C'est le cas de la brocante de Daniel Caron.
Pour une expérience spatio-temporelle unique :
98, rue Edouard Vaillant, 93100 Montreuil-sous-Bois
Métro Croix de Chavaux
Attention : endroit déconseillé aux asthmatiques !
(Merci à Carole pour les prises de vue)

23 janvier 2010

Sweet biscuits


Pendant les fêtes de fin d'année, j'ai eu une furieuse envie de faire des petits sablés de Noël, de toutes les formes : étoiles, sapins, champignons, coeurs, fleurs...tant qu'à faire des sablés, autant s'amuser un peu !

Bien que mes sablés atteignent rarement une durée de vie de plus de 24h, je rêve de pouvoir faire des gâteaux aussi beaux que ceux de biscuiteers . Cette biscuiterie, bien évidemment anglaise, propose des biscuits de toutes les formes, et pour toutes les occasions. Il y a même une collection spéciale Paris !

En attendant de se lancer dans les sablés sac-à-main ou chaussure, voici ma recette :
2 oeufs
170 gr de beurre
250 gr de sucre
1 sachet de sucre vanillé
500 gr de farine
1 cc rase de levure

Battre au mixeur les oeufs entiers, le sucre et le sucre vanillé, jusqu'à ce que le mélange blanchisse.
Ajouter le beurre ramolli en pommade, puis petit à petit la farine tamisée avec la levure.
Travailler ensuite à la main pour obtenir une boule et laisser reposer au frais (une nuit si possible).
Etaler la pâte sur un plan de travail fariné, et découper la pâte avec des emporte pièces.
Cuisson : environ 15 min à 200°C. Les biscuits doivent être légèrement dorés.